Quelles sont les traits d'une bonne culture d'entreprise ?

Votre société fait société. Vous êtes une industrie de la vie : votre culture contribue autant à la société et au monde de demain que les biens et les services que vous mettez en marché. Alors, à quoi ressemble la culture qu’attendent les talents de demain ?

S'il n'existe pas de "bonne" ou de "mauvaise" culture d'entreprise, il existe des cultures plus adéquates que d'autres : plus ou moins bien alignées avec ce que l'entreprise veut réaliser. Des cultures qui lui permettent de réussir les transformations nécessaires pour adhérer au marché ou aux évolutions technologiques, ou des cultures qui attirent et nourrissent les talents. A grande maille, voici les traits qui caractérisent la culture attendue par les talents de demain.

Le bien-être au travail, moteur de votre entreprise

Fini le blues du dimanche soir, passez au bloom du lundi ! 52 % des salariés français souffrent de troubles du sommeil dans la nuit du dimanche au lundi, une conséquence de la souffrance au travail (Dortier, 2008).

Une diversité cultivée.

Vous êtes bizarres, atypiques ? Ça tombe bien, vos collègues aussi ! Les équipes diversifiées, grâce à leurs connaissances et styles de pensée variés, favorisent l'échange de points de vue et la résolution de problèmes. (Shin et al., 2012)

Plusieurs vies en une

9h00 : commercial. 14h00 : chez le docteur. 18h00 : papi. Une culture favorisant l'équilibre pro-perso est essentielle pour 94 % des travailleurs. 61 % refuseraient un emploi le compromettant, 48 % quitteraient leur poste s’il était menacé (Randstad Workmonitor 2023).

Des relations consolidées au quotidien

La recette du poulet au foin ? Va voir Mika de la compta. Le travail répond à des besoins de survie et de lien social. Les relations au travail sont cruciales. Elles renforcent la cohésion et la pérennité des organisations (Garmendia et al., 2023).

Des rituels reconnus et célébrés

Un petit café ? Oui mais uniquement si j'ai le temps de le faire, le boire et l’apprécier. Les ¾ des salariés boivent du café au travail. Un rituel où on parle boulot, améliorant l’efficacité, le bien-être et les liens sociaux (IFOP pour Nespresso, 2012).

Des rituels reconnus et célébrés

Un petit café ? Oui mais uniquement si j'ai le temps de le faire, le boire et l’apprécier. Les ¾ des salariés boivent du café au travail. Un rituel où on parle boulot, améliorant l’efficacité, le bien-être et les liens sociaux (IFOP pour Nespresso, 2012).

Espace d’apprentissage sans fin.

Mon métier, ce n’est pas que gérer des projets ! Les compétences transversales sont cruciales pour les collaborateurs. Elles facilitent l'accès au marché du travail et la mobilité professionnelle (Kautz et al., 2014 ; France Stratégie, 2017a; Lainé, 2016).

Des valeurs d’entreprise incarnées

Bosser dans une boîte qui préserve la forêt, quelle fierté ! 83 % des salariés estiment crucial que leur entreprise partage leurs valeurs. 58 % pourraient partir si ce n'est pas le cas, et 50 % accepteraient une réduction de salaire pour cela (OpinionWay pour ING, 2021).

Du sport

Un cours de basket le mardi ? Bien sûr que je m’y inscris ! L'activité physique au travail est sous-exploitée malgré ses bienfaits : meilleure qualité de vie, bien-être accru, productivité augmentée de 8%, et absentéisme réduit de 25% (Baromètre MEDEF/Paris 2024, 2024).

Une vraie déconnexion

Qui dit soirée, dit déconnexion. 67 % des Français ont du mal à déconnecter pendant les vacances. 93 % blâment les smartphones, et la déconnexion totale a chuté, notamment pour les femmes de 65 % à 29 % chez les femmes (Étude Qapa, 2019).

Des moments de recul

Après le sain labeur de la journée, l’otium du soir. 98 % des Français préfèrent le temps aux possessions matérielles. 58 % estiment que le manque de temps freine leurs loisirs, devant le manque d'argent (46%) et d'énergie (44%) (Fondation J.Jaurès, Arte, France Culture, 2023).

La culture de votre entreprise déborde de votre “boîte” avec ses “cadres”

La culture cible de demain (attendue par les talents d’aujourd’hui) le reconnaît, et augmente la performance organisationnelle tout en alimentant la société.

Apolline Debras
Diplômée d’un DNMADE et d’un DSAA en design, Apolline est étudiante au sein du master en Communication, Médias et Industries Créatives de Sciences Po. Elle souhaite aujourd’hui se spécialiser dans des métiers de conseil et d’analyste au service du bien commun. Vivement intéressée par les dynamiques territoriales et les enjeux sociétaux, elle aime les questions. Elle s’engage chez Eranos pour apprendre à en écouter de nouvelles, en poser de nombreuses, et appliquer à son tour ses connaissances en analyse, conseil et création, et pour contribuer aux grandes transitions sociétales avec des solutions innovantes.
Julie Ezan-Zecca
Experte en management de l’innovation et en prospective, Julie a une riche expérience en entreprise et dans le monde du conseil. Anciennement chez Kering, elle a dirigé des programmes d’innovation et de transformation auprès d’acteurs multiples et variés dans les secteurs public et privé. En tant que doctorante en stratégie à l’Université Paris Dauphine-PSL, ses recherches explorent les conditions d’émergence et de diffusion d’imaginaires du futur et lui permettent de développer des méthodologies et outils de prospective au service de futurs souhaitables. Julie promeut l’hybridation, l’interdisciplinarité et l’action pour accompagner les organisations dans leurs transitions.
Hilal Kozan
Hilal Kozan est consultante senior en stratégie et organisation. Diplômée de Sciences Po Paris et formée à la prospective à l’Institut des Futurs Souhaitables, elle s’intéresse aux nombreuses transitions à l'œuvre et accompagne les organisations pour mener à bien les grandes transformations qui s’imposent à elles. Elle a notamment accompagné le Ministère de l’Economie et des Finances dans la refonte de sa fonction accueil, a co-construit le projet de laboratoire d’innovation de plusieurs organisations et a participé à l’élaboration du plan stratégique d’un groupe paritaire et social. Hilal est passionnée par la création de nouveaux modes d’organisation et de fonctionnement et est convaincue de la force de l’intelligence collective.

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Le principal fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, mais le refus de savoir.
Simone de Beauvoir Philosophe