1) Effet de continuité et de cohérence : la faisabilité
Pour toute stratégie RSE, il y a un risque d’être trop généraliste ou trop déconnectée. Il survient quand elle est décorrélée de l’activité de l’entreprise, et surtout, quand elle ne prend pas en compte les impacts, c'est-à-dire les risques sociaux et environnementaux générés par l’entreprise. Pour éviter cela, il faut diagnostiquer la culture de l’engagement de l’entreprise, les actions déjà mises en place, et surtout l’impact de l’activité de l’entreprise sur ses parties prenantes directes et indirectes. Ne pas partir de zéro, mais s’appuyer sur l’engagement présent pour préparer l’engagement futur. Les collaborateurs sont des alliés, leurs expériences complémentaires permettent d’évaluer la faisabilité des engagements RSE.
- “La RSE comme terme c'est un peu un fourre-tout, ça peut paraître un peu conceptuel, un peu abstrait. Je pense que ce qu'on a fait en ateliers avec les équipes, c'est tout sauf abstrait.”
- “Les solutions, les bonnes idées viennent souvent des gens sur le terrain. Le fait d'avoir une démarche participative, ils ont des solutions auxquelles je n’aurais pas forcément pensé parce que je ne suis pas sur le terrain. Leur demander leur avis, leur expliquer, parfois ça va plus vite, et c’est tellement valorisant pour eux”
2) Effet d’ancrage : l’appropriation
Pour toute stratégie RSE, il y a un risque d’être “hors-sol”, trop éloignée de la gestion quotidienne de l’entreprise. L’implication des collaborateurs dès la formulation de la stratégie RSE leur permet de s’approprier les enjeux et les actions imaginées. La RSE se maille plus naturellement avec l’entreprise telle qu’elle est vécue à tous les niveaux. L’effet d’ancrage est assuré.
- “Tout le monde a énormément appris, progressé, a pu élargir sa vision de château Palmer, renforcé son engagement. Cela a démultiplié leur implication pour le déploiement de cette stratégie RSE.”
- "En faisant cette méthode de travail, l'incarnation va être atténuée (...) Le projet est beaucoup plus partagé et porté par d'autres. Et il y a un côté soulageant parce qu’à chaque fois qu’il y a une avancée à faire, les choses tombent sous le sens."
3) Effet de pérennité : le dialogue
Pour toute stratégie RSE, il y a un risque d’être silotée, portée uniquement par un seul organe, une seule équipe, voire une seule personne. Dans le pire des cas, la stratégie RSE s’essouffle au moment du déploiement. L’implication des collaborateurs dans l’élaboration de la stratégie RSE permet d’instaurer un dialogue entre tous les acteurs de l’entreprise. Ce dialogue socialise la stratégie RSE avant-même son déploiement. Les collaborateurs se sentent investis. La stratégie RSE devient vivante.
- “Cette co-construction du projet, ça a créé une synergie positive dans le plus beau sens de ce terme. (...) Château Palmer, c'est un collectif mais avec différentes personnalités et on pourrait pas faire un aussi beau collectif si on était tous les mêmes.”
- “Avoir impliqué les collaborateurs impose une sorte d’obligation de mettre en place les actions RSE. Tu n’as pas le choix, tu es obligé de t’engager. (...) Ils vont nous aider à mener la stratégie et à la déployer et nous on ne peut pas remettre à plus tard, il faut assumer.”
- “Le fait que tous les métiers soient représentés, ça a permis à tout le monde de mieux comprendre ce que vivent les autres, la façon dont chacun perçoit le Palmer de demain, on s'est rendu compte que tout le monde était aligné sur cette vision là”