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Max Cooper : cellules dansantes

C’est d’abord une pluie de gouttes métalliques, froides et compactes, qui parvient à nos oreilles. Bientôt, celles-ci se doublent d’une mélodie de cloches rondes et gourmandes. L’ensemble s’accélère, prend corps, les univers se rejoignent. C’est suave, ça nous enveloppe, nos jambes ne nous appartiennent plus tout à fait. Devant, à droite, à gauche, nos pupilles distinguent des formes géométriques que l’on croit familières, avant qu’elles ne se diffractent en une infinité de formes multicolores sous-jacentes. On dirait des planches de microscope qui dansent. Son passé dans la biologie moléculaire, Max Cooper l’a désormais troqué contre consoles et platines, pour mieux nous éprouver comme sujets de son expérience totale, en molécules liquides et dansantes, un mardi soir, à la Gaité Lyrique.

Le travail photographique est une sociologie. Il montre la vie en acte, les corps inconscients d'eux-mêmes, les pratiques non verbalisées.

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